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jeudi, 25 avril 2013

Heroes

Bon, je me suis connectée sur mon blog... j'ai vu la note pour le serie final de Merlin que j'avais préparé, et j'ai décidé qu'il valait mieux que je la laisse aux oubliettes tellement cette fin de série m'a dégoûtée. Parce que oui, voyez-vous, ils se sont débrouillés pour réaliser mes pires craintes en 40 minutes, ce qui est très fort. Brefouille, c'est du réchauffé, passons à l'actualité.

L'autre jour, je devais réviser, donc en toute logique je me suis dit "et si je commençais une nouvelle série?" Ca faisait un moment que revoir la saison 1 de Heroes me donnait envie, et donc je me suis jetée à l'eau. Eheh, c'était cool. Sauf que, comme pour Merlin, les scénaristes se sont tirés une jolie balle dans le pied. La saison 1 est vraiment très bonne, mais la saison 2 atteint des abysses d'inutilité et de nullité que je ne croyais pas capable d'exister. C'est juste tellement voyant qu'ils ne savent plus quoi faire de leurs personnages! Petit récap pour ceux qui n'ont pas peur des spoilers (si tant est qu'il y ait quelque chose à spoiler!):

Claire passe onze épisodes à vivre une jolie amourette (qui disparaît subitement, sans explications, au début de la saison 3); Micah commence et finit la saison en compagnie de sa super copycat de cousine, sans que ça n'ait aucun rapport avec la choucroute; Hiro se retrouve en 1971 et croit avoir changé le passé alors qu'en fait non; Nathan erre vaguement dans New York; Peter perd la mémoire pour une raison que je n'ai toujours pas compris, et la retrouve trois jours plus tard - notez qu'il a s'est trouvé une copine entre temps, qu'il l'a perdu dans le futur, qu'il veut changer le futur pour la sauver mais qu'une fois que c'est fait, il oublie d'aller la chercher; et le mieux tout de même, le must du must: le gros vilain méchant Sylar met la saison entière à traverser la frontière mexicaine, sans voler un seul pouvoir. Avec ça...

Bref, j'ai commencé la saison 3 et j'abandonne tellement c'est du n'importe quoi. M'est avis que la seule chose qui aurait pu sauver la série, c'était de détruire New York et de faire un bon dans le temps de cinq ans comme prédit dans l'épisode "Five years after". Parce que Peter badass, c'était juste trop bon

Voilà voilà, c'était le petit article du jour pour dire que non, je ne suis pas morte^^

lundi, 17 décembre 2012

I'm going on an adventure!

Vendredi soir, avec Emmanouette, on est allée voir The Hobbit. Evidemment, pensez-vous qu'on allait pas louper ça, grandes fan du Seigneur des Anneaux que nous étions, à les regarder des nuits entières quand nous étions au collège! D'ailleurs, en ce moment, j'initie mon frère, qui, à mon grand regret, n'a rien d'un vénérateur de LOTR: son personnage préféré, c'est Legolas parce "qu'il ressemble au gars qu'il y a sur la couverture des chevaliers de l'Emeraude", et il trouve qu'Aragorn n'est pas un personnage original car "il y a le même dans Harry Potter, c'est juste une araignée". A partir de là, que voulez-vous faire?

Enfin, là n'est point le sujet. Nous avons donc bravé la nuit, l'autoroute et la pluie et avons déniché un cinéma ou il passait en VO et pas en 3D. Nous pensions être les seules à avoir réussi cet exploit mais en fait... non. C'est-à-dire qu'on a un petit peu failli mourir asphyxiée par la foule de jeunes (yep, aucun vieux!) qui avait eu la même idée brillante que nous. Fort heureusement, ça ne nous a pas empêché d'avoir de bonnes places. Armées d'un paquet de Mnm's, partons donc pour l'aventure...

 

The_Hobbit:_An_Unexpected_Journey_74.jpg


Titre: The Hobbit: an unexpected journey
Note: *****
Réalisateur: Peter Jackson
Acteurs: Martin Freeman (etpicétout)

Résumé: Gandalf décide d'enrôler Bilbon dans la quête de 13 nains qui veulent reconquérir leur royaume d'Erebor, pris par le Dragon Smaug. En chemin, ils croisent des orques, des trolls, un Gollum (un seul, c'est suffisant), des elfes, des magiciens, des Nazguls et compagnie.

Mon avis: Bon, je n'ai jamais lu le livre (mais je crois que je vais le faire), donc je n'ai pas été déçue par l'adaptation. Je ne sais ce qu'en pensent les gens en général, mais j'ai passé un bon moment. Et puis de toute façon, Martin Freeman, quoi. J'ai vu cet acteur dans la première saison de Sherlock et j'ai été conquise, alors le film pourrait bien être archi nul, j'aurai aimé quand même. Il a une bonne bouille de hobbit, en plus, et son jeu, sa gestuelle, ses mimiques, son ton... bref, tout, m'ont confirmé mon impression Sherlockienne. Cet acteur est juste trop bon. Il joue le hobbit à la perfection, ne serait-ce que dans la première scène du film, quand il rencontre Gandalf. Bref, je suis fan.

L'ambiance du film est assez surprenante. Je m'attendais à quelque chose de très proche du Seigneur des Anneaux et, malgré la présence de nos anciens amis, on s'en éloigne beaucoup. Le film est beaucoup plus léger, cela se voit rien qu'au niveau des couleurs, très chaleureuses. Il y a aussi beaucoup d'humour, de petits détails drôles en permanence qui donnent à l'histoire un côté bien moins dramatique qu'à ses séquelles. Tout est bien dosé de ce côté-là, même les blagues bateaux fonctionnent sans que ce soit trop gras.

Côté aventure eh bien... on va dans un extrême que les SDA n'ont pas atteint. Ca m'a estomaquée dès les premières secondes. Il y a énormément d'effets spéciaux, de plans de villes gi-gan-tes-ques, que dis-je, gargantuesques, c'en devient pas crédible. On se dit qu'avec la bataille du gouffre de Helm, qui est grandiose, ou celle dans la plaine de Minas Tirith, Peter Jackson avait atteint des proportions plus que respectables pour des scènes épiques. Mais il a poussé le bouchon encore plus loin et on a droit à des plans plus grands les uns que les autres. L'un qui m'a particulièrement marqué est celui du peuple des nains en exil au début. On a l'impression qu'ils recouvrent la surface de l'Océan Pacifique. Cette démesure se retrouve également dans les costumes, comme celui de Galadriel et sa traîne d'une longueur ahurissante; ou dans les effets spéciaux, trop parfaits, trop lisses, trop fluides qui enlèvent pas mal de réel aux paysages magnifiques qui faisaient la richesse de l'épopée de Frodon. Rien que Gollum n'est plus le même, c'est dire! La bataille de la Moria et l'Orque Blanc sont pas mal aussi dans la catégorie "pas crédibles". C'est quelque chose que je reproche régulièrement aux films d'aujourd'hui, ces effets spéciaux. Ils sont tellement travaillés qu'on perd la réalité qu'ils sont censés apporter.

Bref, ce mélange d'humour et d'aventure donne quelque chose d'étrange. J'ai aimé, mais cela me fait plus penser à un film épique tiré d'un quelconque bouquin d'héroïque fantasy plutôt qu'à l'écriture de Tolkien. J'ai heureusement l'impression que c'était voulu et assumé, ce qui fait que j'ai marché, mais me met en désaccord avec toutes les critiques qui disaient qu'on retrouvait la même ambiance que dans les précédents films. Pour moi, non, et ce malgré tous les clins d'oeils appréciables, comme le début (eh, j'ai été contente de revoir Frodon, qui l'eu crû?).

Enfin, en vrac: la scène avec Gollum était géniale - la seule que j'ai lu du bouquin, d'ailleurs; encore une fois, Martin Freemaaaaan  ; trente minutes de bataille en trop à la fin, mais sinon bon rythme jusqu'au départ de Fondcombe; Sébastian le hérisson est mon personnage préféré; Richard Armitage me laisse toujours de marbre; les nains ne ressemblent pas à des nains; et on n'a pas terminé le paquet de M&M's.

Bref, j'ai passé un très bon moment mais je pense que pour apprécier vraiment le film, il faut y aller sans s'attendre à retrouver l'univers du Seigneur des Anneaux, il faut prendre ça comme quelque chose de complètement différent.

mercredi, 31 octobre 2012

Mes séries

(Cet article a été écrit le 24 octobre)

Bon, là, je suis en cours de droit des régimes matrimoniaux et je m'ennuie. La prof parle. Vous me direz, c'est son boulot. Sauf qu'elle ne raconte pas grand chose d'intéressant et qui pourrait constituer le cours. Pour tromper l'ennui, j'ai donc décidé d'écrire un article qui me titille depuis un moment. Je vais vous faire un petit récapitulatif des séries que je regarde. Oui, parce que je me suis aperçue que la seule dont je parlais sur ce blog, c'est Merlin. Probablement parce que j'ai écris la plupart de mes articles pendant la période de diffusion de la série. Pourtant, c'est loin d'être la seule série que je regarde. Remettons donc les choses au clair.

 

La première chose que vous devez savoir, c'est qu'à l'époque fort lointaine ou j'étais gamine, la TV, c'était le mal, chez moi. C'est à dire qu'on ne regardait que le JT de 20h et les Guignols, éventuellement un film de temps à autre et sinon basta. Les séries, je ne connaissais donc pas et mon père soutenait mordicus que c'était abêtissant. Cette époque est désormais révolue et fort lointaine, car mon cher paternel est maintenant le premier (ou presque) à réclamer son petit épisode de Revenge chaque lundi. Encore un peu et on le convaincra de s'abonner à Canal+ !

 

Stargate-atlantis-saison-3-.jpgQuoiqu'il en soit, j'ai découvert l'univers Sériesque en fréquentant une certaine Emmanouette. Cette jeune personne avait l'habitude fort étrange de répondre "en effet" d'un air stoïque à toutes les bêtises que je pouvais sortir. J'ai donc cherché la raison à un comportement aussi étrange. Les initiés auront vite reconnu l'influence de Teal'c de Stargate SG1. J'ai commencé à l'époque du début d'Atlantis, c'est donc celle que je connais le mieux. Malheureusement, c'est parti totalement en laïve sur les 3 dernières saisons, si on peut appeler ça des saisons. Heureusement qu'ils ont fini par arrêter le massacre. La saison 1 aura tout de même eu le mérite de bien nous faire rire, avec ses répliques cultes des derniers épisodes: "Je n'plaisante pas, Bob!" ou "Vous êtes tous pitoyables". Bref, tout ça pour dire que malgré ce gâchis, John et le Major Lorne resteront mes premiers amours sériesques.

 

 

eslatele.com.wp-content.uploads.2010.05.stargate_universe_poster1.jpgEnsuite, ils nous ont sortis Stargate Universe. Moi, en fan avertie, j'ai commencé à regarder. Il fallait dire que la franchise présentait plusieurs arguments convaincants, du genre le docteur Rush incarné par Robert Carlyle, ou le colonel Young. Ces deux personnages sont assez emblématiques de la série car, enfin, ils ont arrêté de nous pondre des gentils tous beaux d'un côté et de méchants vilains très moches de l'autre. On avait enfin des héros pas tous blancs, qui n'avaient pas la même vision des choses ni le même objectifs et qui prenaient des décisions discutables, enfermés qu'ils étaient dans leur vaisseau quelque peu glauque. Mais, comme pour Atlantis, c'a vite fini par tourner en rond et la série a été annulée sans me laisser le temps de lui trouver une réplique culte. Snif.

 

 

 

 

4400-saison1.jpgEt pendant que je regardais Stargate et convertissait lentement mon frère et ma soeur, la révolution est lentement arrivée dans ma maison. Je ne sais pas qui a eu la brillante idée de parler des 4400 à mes parents, mais ils se sont mis à regarder, et cela totalement spontanément, sans aucune pression de ma part. Eh bien, elle était bien chouette cette petite série. Encore un truc de SF, avec des gens portés disparus sur une période de 60 ans qui réapparaissent subitement dotés de pouvoirs étranges pour sauver le futur. J'étais fan de la petite Maïa, totalement acquise à la cause de Tom et Alana, quand tout le monde hurlait au Tom/Diana. C'était sans doute la première expression de mon esprit de contradiction sur les couples que tout le monde shippe. Bref, là encore, on a viré dans le n'importe quoi et la série a été annulée. Snif.

 

S'en est suivie une espèce de traversée du désert. Eh, ce n'était pas parce que j'avais regardé Stargate et les 4400 qu'on allait me convaincre de regarder toutes les séries de la terre. Tout le monde parlait de Veronica Mars, de Kyle XY et de Desesperate Houseviwes et, si j'ai bien vu les premiers épisodes de ces séries à la mode, j'ai vite décroché et n'ait pas cherché plus loin. Chez moi, en revanche, les 4400 avaient enclenché un glissement vers l'univers sériesques et ma famille s'avachissait gaiement tous les vendredi soir devant NCIS. Autant vous dire que ça m'a vite fatiguée. Ca tourne en rond, on a très peu d'évolutions des personnages et peu d'intrigues étalées sur plusieurs épisodes. (Bon, là je fais une petite pause pour vous signaler que ma prof parle maintenant depuis une heure sans que personne n'ait levé son stylo/tapé un truc dans le cours.) J'ai essayé Bones, Castle, tout ça… rien ne m'a convaincue. Même Docteur House, qui est une très bonne série, m'a vite lassée et je me contentais de regarder les épisodes clés de chaque saison. J'ai donc fini par comprendre que je préférais les séries qui remplissent leur but de série, quoi, à savoir nous raconter une histoire et à nous laisser sur un gros cliffhanger à la fin de chaque épisode.

 

dexter-affiche-50094dc84e136.jpgC'est forte de cette idée que j'ai convaincue ma famille de s'attaquer à un gros morceau des séries américaines… à savoir ce cher Dexter. Nan mais, Dexter quoi! Bon, ils ont été trop dégoûté de la fin de la saison 4 pour regarder la suite. Je ne peux pas leur en vouloir, c'est la pire fin de saison que j'ai jamais vue, les scénaristes n'avaient pas besoin de faire ça! (Bon, depuis que j'ai vu la saison 3 de Downton, je relativise). J'ai été assez courageuse pour regarder la saison 5, et puis les mécanismes se répétant, j'ai arrêté. Mais Dexter quand même, quoi.

 

 

 

 

 

Bon, et puis je vous avoue avoir un trou de mémoire. Je ne sais pas trop ce que j'ai regardé d'autre durant ce laps de temps de 2 ans, mais visiblement rien ne m'a marquée! Et puis est arrivé THE truc qui m'a plongée irrémédiablement dans l'univers des séries. J'ai nommé Erasmus. Eh ouais. Je suis partie en Erasmus, et qui dit Erasmus dit "oooh, mais comment ça se fait que j'ai soudainement autant de temps dans ma vie? Les journées font 48h, maintenant, ou quoi?" Que je vous montre donc tout ce que j'ai regardé l'année dernière. Bon, chronologiquement, j'ai commencé par Merlin, mais je vous en parlerai à la fin.

 

Downton+Abbey.jpgDownton Abbey

Ben, normal. J'étais quand même au pays de Downton et je me suis faite une copine qui était fan. J'ai découvert ça un soir ou mes sombres colocs accros à la TV le regardaient vaguement tout en mangeant leurs trucs horriblement pas diététiques. Comme je n'y comprenais pas grand chose, eh, c'est que je venais de débarquer chez les rosbifs, moi, hop, un petit tour en Streaming et je m'engloutissais la première saison en deux jours. Pour ceux qui ne connaissent pas, Downton raconte la vie d'une famille aristocratique et de leurs domestiques au début du XXe siècle. La saison 1 commence avec le naufrage du Titanic et s'achève en 1914. La seconde couvre toute la première guerre mondiale. La saison 3 est presque terminée à l'heure ou j'écris et… JE PROTESTE ! Je suis complètement traumatisée, non, ce n'est pas possible, non, mais vraiment, ils avaient pas le droit, c'est horrible, mais mon bon scénariste, vous êtes tombé sur la tête. Ahem. Bref, oublions les spoilers. Cette série a un sacré niveau, les acteurs sont bons, les décors et costumes à tomber par terre. Bon, les intrigues sont parfois un peu prévisibles.Mary m'énerve, Matthew… bah *o*, j'aime Branson et Sybil, Daisy et Ana, j'adore détester Thomas et O'Brien. Et puis, Maggie Smith, évidemment. Qui pourrait ne pas aimer la Dowager Countess quand c'est le professeur McGonagall qui la joue?

 

once-upon-a-time-season-2-posters2.jpgOnce Upon a Time, saison 1

Alors ce truc… c'est un peu la faute d'Ellie (c'est juste trop facile de se dédouaner comme ça héhé). J'aime bien les séries qu'elle regarde donc quand elle en a parlé, j'ai été voir. Fallait dire que l'idée était prometteuse: la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant, qui ne croit pas aux contes de fée, est censée briser une malédiction lancé par Evil Queen qui a fait oublier à tout ce petit monde leur véritable origine et les coince dans une ville du Maine, Storybrooke. Mais, erf, si j'ai regardé la saison 1 en entier, c'est bien parce que j'avais du temps. Parce que niveau niaiserie et platitude, ça doit pas être bien loin de Twilight. J'aimais bien le monde des contes, car ils arrivent bien à tous les entremêler, mais c'est vraiment trop manichéen. C'est dingue comme cette série ne m'inspire rien quand je la regarde, elle ne me fait ni sourire, ni pleurer, les effets spéciaux sont tout bonnement horribles et l'histoire sans intérêt. Dommage. Du coup, la saison 2 se fera sans moi. (Par contre, j'aime bien le slogan de la saison 2: Magic is coming. Il y en a qui ont trop regardé GoT.)

 

bigbangtheory.jpgThe Big Bang Theory, saisons 1 à 4

Ben, Sheldon Cooper, quoi? J'ai besoin de dire autre chose?

Bon, si vous insistez. Je n'ai pas regardé la suite car je trouvais la série un peu répétitive et que je suis fort occupée (beh oui, le réseau de la fac est trop lent pour qu'on puisse regarder du streaming en cours; hum, pardon). Le seul truc que je n'aime pas, ce sont certaines humiliations que subissent les personnages, il y en a qui ne sont pas vraiment drôle. Mais sinon... Meuahaha. La mère de Léonard, Howard et Bernadette, Penny et même Rajesh (qui m'ennuie un peu)... On se marre. Donc, si un jour je m'ennuie, je vais vite aller retrouver Jim Parson et ses pitreries!

 

 

 

terra_nova.jpgTerra Nova

Cette série, c'est de l'arnaque. On nous vend ça comme un truc révolutionnaire produit par Spielberg lui-même (bon j'ai jamais été une fan de Spielberg mais soit), avec des dinosaures et tout! Et ma foi, il y avait bien de l'idée, le premier épisode était super chouette, et puis Maddy et Reynolds sont bien mignons. Et au final on enchaîne les épisodes qui servent à rien, la famille insipide et les caricatures. Dans ce dernier domaine, la palme revient au colonel Taylor. Je ne pensais pas qu'il était possible de faire plus caricatural que le méchant colonel d'Avatar… mais visiblement si -_-

 

 

 

 

the-vampire-diaries-saison-2-serie-creee-par-kevin-williamson-10333117fagkr.jpg?v=4Vampire Diaries

Je plaide non coupable! Si vous voulez brûler quelqu'un, brûlez Emmanouette!:mrgreen: Elle m'a quasiment forcée à regarder le premier épisode, pis vous me connaissez, moi, quand je commence… Bref, on va dire qu'on a tous nos faiblesses, hein! Pis mieux vaut TVD que Twilight. Comment ça, non? Vous trouvez pas Damon un peu mieux qu'Edward, quand même?! Plus sérieusement, cette série, elle est bien chouette. Elle assume son côté série pour adolescentes mièvres. Ce que j'aime particulièrement, c'est que tout est utilisé (à part Bonnie). Au contraire des séries bateaux ou on donne cent cinquante milles indices et puis après on les oublie commodément, TVD ne laisse jamais de côté les intrigues commencées et les termine toujours. Cela dit, la série a un gros inconvénient: Elena. Virez-là, elle et Stefan, et ce sera parfait. Cette fille est aussi énervante que Bella. Franchement, pendez-la (et ne la rescussitez pas!). Elle m'insuporte, elle a TOUJOURS un régime spécial. Si ça c'est pas un signe flagrant de Mary-Suisme! Bref, j'aime pas Elena, donc je suis anti Delena, parce qu'on va pas gâcher un Damon tout neuf, quoi!

 

 

1314286017_the-borgias-saison-01-french.jpgThe Borgias

Absolument aucune idée de comment j'ai atterri dessus. Probablement à cause d'Ellie. Je regarde beaucoup de séries à cause d'Ellie, c'est un bon baromètre! La série est bien sympa, les acteurs très chouettes (bon, Cesare a moins de sex appeal avec ses bouclettes…), les costumes et les décors magnifiques. Par contre, pour un truc qui parle des Borgia, je trouve ça bien gentillet. Tout le monde s'aime (enfin, presque) et fait tout pour protéger la famille et le Pape croit un peu trop en Dieu pour un pape de l'époque, il croit que tout est divin et en laisse presque la politique de côté parfois, ça me dérange un peu. Mais Lucrezia et Cesare valent le détour, et puis Jeremy Irons est une valeur sûre (enfin, quand il ne joue pas dans Eragon). Toujours est-il que c'est avec les Borgias que j'ai commencé le sous-titrage de séries. Héhé.

 

 

game-of-thrones-poster.jpgGame of Thrones

Alors ça, c'est parce que je suis un peu maso sur les bords… Voyez-vous, j'ai découvert cette série pendant mes pauses déjeuner de mon job d'été il y a deux ans. Et je regardais parce que… euh… bonne question, en fait. Y'avait Boromir Ronon dedans, probablement. En finissant la saison, ma conclusion c'était "beuark, c'est horrible ce truc, plus jamais ça." Et puis ben, Erasmus, un mois de révision à pas faire grand chose… Et me revoilà devant. Y'avait un espèce de duel entre mon corps et mon cerveau, le cerveau criant "non, non, pitiéééé!" à chaque fois que mon corps s'avachissait sur le lit et cliquait sur "play". Et à chaque fin d'épisode je me disais "maaaais comment je peux regarder ça?". Ben je me pose toujours la question (surtout après l'épisode de la torture à Harrenhal). Si quelqu'un a la réponse… (sachant qu'aucun nom d'acteur ou d'actrice ne constitue une réponse suffisante, pour une fois :mrgreen:)

 

 

Revenge-saison-2-ABC_portrait_w858.jpgRevenge *****

Bwaaah, Revenge :wub: Ma série préférée, je crois. Là aussi, c'est la faute à Ellie! Je me suis enfilée la saison 1 à une vitesse record, et même que je l'ai vue deux fois. La saison deux me semble un peu moins bien, un peu plus lourde et lente, mais bon, c'est juste tellement cool ce truc. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'histoire d'une fille qui revient dans les Hamptons pour se venger de ceux qui ont fait passer son père pour un terroriste des années plus tôt. Bon, c'est la version simple de l'histoire, hein. C'est tellement bien interprété que j'en oublie à 100% que ce sont des acteurs, ils collent juste trop bien à leurs personnages (enfin, sauf Jack, parce que je ne souhaite à personne d'être aussi niais). Je suis fan de Daniel, de Nolan, d'Emily... Et puis Queen Victoria quoi *o*

 

 

%255B+MEGAUPLOAD%255D+%255BHDTV+%255D+Merlin+Saison+4+Vostfr.jpgMerlin

Bon, le meilleur pour la fin. Alors qu'on soit bien d'accord, Merlin, c'est loin d'être la meilleure série de tous les temps. Elle fait même assez carton-pâte, surtout si vous la regardez en français le dimanche après-midi sur une obscure chaîne de la TNT. Mais bon, voilà, je suis une grande fan des légendes arthuriennes. J'en ai gouté dès le biberon. C'est que je ne m'appelle pas Morgane pour rien, voyez-vous. Aussi, quand Emmanouette a traversé sa période Merlinoise, j'ai été assez vite voir ce dont il s'agissait. Si je me suis un peu dit "WTF" au début du premier épisode, dès que j'ai vu Meurline nous faire un sourire, j'ai oublié tous mes doutes. Franchement, on s'en contrebalance de respecter la légende, hein, personne ne hurle au scandale devant Kaamelott, donc on va pas faire un cinéma devant Merlin (et puis bon, rien que le fait de respecter une légende, c'est bateau). Bon, on peut déplorer le 'smirk diabolique' de tous les méchants, notamment Morgana, et les épisodes qui servent à rien et sont parfois un peu téléphonés, ainsi que Arsseure et Gouénéviere qui n'ont pas grand chose de royal, le premier tenant toujours du prince rebelle et un peu attardé qu'on aimait tant (avant).  M'enfin. Rien que pour Merlin et Mordred, je ferme les yeux! Cette série, même si elle n'embrase pas les foules, elle a un petit truc. Quand je la regarde, je ne me prends pas la tête, je rigole devant le duo Merthur, je suis désolée pour les personnages.. et je speake angliche. Tenez, d'ailleurs, j'ai finalement laissé la résistance et j'ai commencé à regarder...

Kaamelott.jpg

Eh bien, je me marre, évidemment. Et voir un Arthur pas trop blond, eh bien ça change xD.

 

Sinon, ces derniers temps, quand j'aurai terminé tout ce que j'ai à faire, je compte commencer The Good Wife, Doctor Who, Mad men, Breaking Bad… et deux trois autres trucs.

samedi, 02 avril 2011

Point Ciné

Oula, j'ai trainé, trainé, trainé, et j'ai pris des films de retard... Des livres, aussi, mais j'ai beaucoup plus de mal à faire partager une lecture qu'un film. Nous voilà donc partis pour une petite séance de culture.

 

19534514.jpgTitre: Les émotifs anonymes
Note: *****
Réalisateur: Jean-Pierre Améris
Acteurs: Isabelle Carré, Benoît Poelvoorde
Résumé: Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique, chocolatière de talent, sont deux grands émotifs. C’est leur passion commune pour le chocolat qui les rapproche. Ils tombent amoureux l’un de l’autre sans oser se l’avouer. Hélas, leur timidité maladive tend à les éloigner.
Mon avis: Bon film, à voir. Sympa, mignon et marrant. L’humour est léger et subtil, un humour à l’européenne, pas comme toutes ces comédies américaines où ils en font des tonnes pour être sûr que tout le monde ait bien compris…

 

 

19559921.jpgTitre: Un balcon sur la mer
Note: *****
Réalisateur: Nicole Garcia
Acteurs: Jean Dujardin, Marie-Josée Croze
Résumé: Dans le sud de la France, Marc, marié et père de famille, mène une vie confortable d'agent immobilier. Au hasard d'une vente, il rencontre une femme au charme envoûtant dont le visage lui est familier. Il pense reconnaître Cathy, l'amour de ses 12 ans dans une Algérie violente, à la fin de la guerre d'indépendance.
Mon avis: Vraiment bof, endormant je dirais même. Y’a de l’idée, Dujardin joue bien, mais le film se perd en longueurs interminables qui plombent une ambiance déjà lourde.

 

 

 

19627032.jpgTitre: Black Swan
Note: *****
Réalisateur: Darren Aronofsky
Acteurs: Nathalie Portman, Milas Kunis, Vincent Cassel
Résumé: Le réalisateur d'une compagnie de danse choisit Nina pour incarner Odette, la Reine des Cygnes, mais une nouvelle danseuse, Lily, est parfaite pour incarner la sensuelle Odile, le Cygne Noir. Nina développe une paranoïa aigüe...
Mon avis: Ah, Black Swan, tout un art! J'ai adoré et en même temps... brr. Brr, parce que c'est à la limite du film d'horreur et que je n'aime pas les films d'horreur. Mais, le film réussi un exploit prodigieux, rendre le Lac des Cygnes intéressant! Je n'aime pas du tout ce ballet du répertoire, où le corps de ballet ne sert qu'à encenser le duo Siegfried/Odette. Essayez donc de faire le cygne, vous verrez, vous aurez mal de rester immobile pendant que le couple enchaîne prouesse sur prouesse! Enfin, toujours est-il que ce film est très sombre, très noir et envoutant. Nathalie Portman n'a pas volé son golden globe, ne serait-ce que pour les quelques scènes où elle danse (pour avoir ce niveau en un an, elle a dû souffrir). J'ai adoré la fin, la beauté de la représentation et la scène finale.

jeudi, 21 octobre 2010

Simon Werner a disparu...

(Avant de dire quoi que ce soit au sujet de ce film, je tiens à pousser une gueulante: j'en ai vraiment marre de tous ces nouveaux films qui ne sortent qu'en 3D! La plupart du temps ça n'a aucun intérêt, mis à part nous faire payer plus cher et nous exploser les yeux. On peut même plus aller au cinéma voir un film normalement, c'est fatiguant. Fort heureusement cela ne concerne pas Simon Werner.)

film-simon-werner-a-disparu-177054.gifTitre: Simon Werner a disparu...

Note: *****

Réalisateur: Fabrice Gobert

Acteurs: Jules Pelissier, Ana Girardot, Arthur Mazet, Laurent Delbecque

Résumé: En octobre 1992, dans une classe de terminale, Simon Werner manque à l'appel. Cette absence marque le début d'une série de disparitions mystérieuses qui inquiète les élèves de sa classe. Ils commencent à imaginer collectivement les scénarios possibles qui prennent au fur et à mesure un tour angoissant à la suite de la découverte de nouveaux éléments troublants, et sujet à interprétation, sur la vie du lycée et de certains de ses élèves. (Wikipédia)

Mon avis: allez le voir! 

Enfin, si vous pouvez. Parce que Loli et moi avons rencontré de nombreux obstacles avant de pouvoir enfin nous asseoir dans la salle de cinéma. Entre les SMS-qui-se-sont-cachés, le peu de salles où il passait, les travaux qui faussaient les plans pour aller jusqu'à ce tout petit cinéma de quartier et notre sens de l'orientation grandiose, nous avons été avisées d'avoir pris plus d'une heure d'avance sur la séance. Sans compter le fait que nous nous sommes retrouvées enfermées dans le hall du cinéma un bon quart d'heure avant qu'on vienne nous ouvrir. Comme a dit Loli "il a intérêt à être mignon, le Simon!". J'ai répliqué qu'on risquait pas de le voir puisqu'il avait disparu. Mais nous sommes venues, nous avons vu, nous avons vaincu!

Surtout qu'il faut ajouter que ce cinéma avait trop méga-la-classe. Dommage qu'il soit aussi long: un personnel sympa, un prix carrément abordable, des ventes d'affiche belles, grandes et pas chères,  et une salle au top.

Quoiqu'il en soit, Simon Werner est un film français. Je ne le savais pas en y allant, je l'ai reconnu tout de suite: suffit d'entendre les intonations des acteurs, de voir les plaques d'immatriculation et le super look des personnages. Et en tant que film français, non, vous ne verrez pas de super déploiement de policiers armés jusqu'aux dents, d'explosions où d'intrigue tellement compliquée qu'elle en est tirée par les cheveux. C'est tellement simple que c'en est presque décevant. Presque, parce qu'au final, c'est trop génial. Si je vous expliquais l'histoire, je vous gâcherai tout le plaisir, alors je me tairais. Le seul bémol, c'est qu'ils nous ont fourgué une version française d'Edward et Bella de Twilight (physiquement parlant, j'entends). On s'en serait bien passé. Enfin, au moins cette Bella là n'est pas niaise et sans cervelle!

vendredi, 08 octobre 2010

Inception

 

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Titre: Inception

Note: *****

Réalisateur: Christopher Nolan

Acteurs: Léonardo DiCaprio, Joseph Gordon-Levitt, Ellen Page, Tom Hardy, Ken Watanabe, Marion Cotillard et Cillian Murphy

Résumé: Vous en voulez vraiment hein? Alors allongez-vous, droguez-vous et rêvez que vous êtes dans un rêve avec plein d'autres personnes qui essayent de cambrioler votre esprit. Ah, je vous avais prévenu, c'est résumé.

Mon avis: Si je voulais être honnête, je vous dirais que c'est bien américain: un gros budget, un bon casting, une histoire bien policée, un peu d'humour, beaucoup de bagarres, des explosions toutes les cinq minutes et une fin un peu trop claire pour que tout-le-monde-il-comprenne-bien. Mais voilà, je n'ai pas envie d'être honnête. Ce film m'a fait un effet étrange.

Déjà, j'y suis allée sans savoir de quoi ça parlait, juste parce que tout le monde il m'a dit que c'était trop génial et que c'était compliqué qu'on comprenait pas tout. C'est bien la première fois que j'allais au cinéma en aveugle, presqu'au hasard, les mains dans les poches et les neurones bien réveillés pour être sûre de tout comprendre. Je ne sais pas si c'est parce que je m'y attendais, mais c'est pas non plus archi-méga-dur-de-chez-dur.

Parlons d'abord du film en lui-même. Il y a très peu d'idées nouvelles, on retrouve la philosophie de Matrix - ou de Descartes, si vous voulez frimer. Marion Cotillard ne sert pas à grand-chose, sinon à rajouter un peu d'émotion américanisée entre les scènes de combat. Une fois n'est pas coutume, je vais faire ma groupie: Arthuuuuuur! *bave*. Rien à faire, j'adore les hommes qui portent des gilets et des smoking. Désolée, c'est maladif^^". Mes scènes préférées sont celles dans le couloir de l'hôtel et... la scène du [ATTENTION SPOILER] baiser. En temps normal, ça m'aurait horripilé. Mais là, je ne sais pas, j'ai juste trouvé ça marrant. Marrant et mignon. Le petit air content de lui d'Arthur et un peu blasé d'Ariadne cassent le cliché. Le fait que cette scène ne serve à rien et soit vite oubliée évite la guimauve habituelle qu'on retrouve trop souvent dans les blockbusters. Ah, c'était juste marrant!

Ensuite, il y a ce qu'il ne s'est pas passé. D'habitude, quand je vais voir un film, il y a toujours un moment où "je prends conscience de l'écran". J'appelle ça comme ça, mais ce n'est peut-être pas clair. Disons que je suis à fond dedans et qu'à un instant, sans savoir pourquoi, je me rends compte que je suis en train de fixer un écran, un champ restreint sans rien autour. Ca dure une minute, une petite minute durant laquelle je m'efforce d'oublier ce détail pour replonger dans l'histoire. Et le truc, c'est qu'à la sortie, quand je retrouve la lumière du jour, la première image du film qui me revient, c'est toujours celle de cet instant. Or, pour Inception... il n'y a pas eu ce moment, cette prise de conscience. J'étais donc profondément perturbée sur le chemin du retour.

Troisième élément, c'est ma pauvre imagination qui semble bloquée dans les limbes de mon âme depuis que j'ai vu Inception. A l'accoutumée, après avoir vu un film qui m'a plu, j'arrive toujours à imaginer une suite, une nouvelle histoire, un "et si...". Tout le temps, je m'amuse à caler une petite histoire dans l'univers du film. Eh bien, encore une fois, pas moyen. Pour moi, ce film est complet et il n'y a rien à ajouter. La boucle est bouclée (un peu trop, même. Tout ce qu'il y a après le moment où on revoit la scène du début est en trop selon moi) et... je suis très contente comme ça, vraiment. L'univers et l'histoire se suffisent à eux-mêmes.

Donc voilà, Inception m'a profondément perturbée. Impossible de rêver correctement depuis que je l'ai vu. Flippant, non?^^