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dimanche, 16 novembre 2014

Problème de fille

morgan, shopping

dimanche, 21 octobre 2012

Putain ça y est, j'ai fait du sport!

 Et voilà le blog mis à jour! Avec un joli petit chibi de moi-même que vous pouvez voir ici. Oui, je progresse, j'ai appris à me servir correctement de la plume de Topshop. Et j'ai accessoirement vaincu ma tablette graphique qui faisait sa capricieuse. Non mais, on ne se moque pas de mon auguste personne comme ça. Ahem. Bref, vous remarquerez que le titre du blog a aussi changé. Il ne vient pas de nulle part, non, c'est juste le titre de ma pièce de théatre préféré, aka en français "Beaucoup de bruit pour rien" de Shakespeare. Sauf que ça tenait pas sur la bannière. J'ai trouvé que le titre correspondait bien à mon blog, je passe des heures à râler pour des trucs pas dramatiques! 

D'ailleurs, il est temps de reprendre le râlage intempestif. C'est que j'ai repris le sport, cette année, envers et contre tout: contre les horaires pourris de la fac, contre le temps de trajet, contre ma cheville et mon genoux qui grincent comme ceux d'une mamie qui a de l'arthrose... J'ai commencé le rock avec Etienne (bon, c'est pas très sportif. Le défi du cours prochain c'est, en plus de maîtriser le nouveau déplacement, de comprendre comment on est censé piétiner sans avoir l'air bête, j'arrive pas à saisir comment font les avancés et ça m'énerve), j'ai repris les cours de danse avec Patricia (prof qui a une énergie inépuisable et que vous savez, quand elle se met à sourire tout un coup sans raison, que vous allez souffrir), et, tenez vous bien... je vais à la salle de sport.

Dans la vie je fais du footing
À mi-temps et puis du stretching
J'inspire et j'expire à fond
Car je veux être en condition

Une haltère à chaque bras
Soulever les petits poids
Qu'il faut toujours avoir chez soi
J'suis bâti pour faire l'amour

Ouaip, moi non plus, j'y croyais pas. Dire que quand mes parents, puis ma soeur ont commencé à y aller, je me moquais gentiement d'eux parce que bon, quitte à aller courir, autant aller dans le parc qu'il y a juste en face! Et puis un jour, je ne sais trop comment, sans doute par traîtrise, ils m'y ont emmené. Et depuis ben... je vais faire ma petite heure de sport bi-hebdomadaire là-bas. Je gravis des kilomètres en une demi-heure sur les tapis de course (parce que le mode randonnée montagneuse, c'est tellement plus fun), je muscle mes petits bras de danseuse, je fais pas mal d'étirements (arg, que j'ai raidis... déjà que j'étais pas souple à la base!) et je teste les diverses machines étranges qu'il y a à notre disposition. Et franchement, les gens qui ont inventé la muscu ont été vraiment chercher loin, parfois. Non mais qui, à part un mec tordu, aurait eu l'idée de s'allonger sur une planche inclinée à 45°, le buste dans le vide, et de monter-baisser ledit buste pour muscler les dorsaux? Franchement, tu t'allonges sur ton tapis devant la TV, tu coinces les jambes sous le canapé et c'est aussi efficace. Et gratuit. Et en plus, tu as des programmes intéressants en prime!

Même si j'ai mal
Je veux une ceinture abdominale
À la mesure de mon corps sculptural, 
Tous mes muscles sont durs
Et c'est pour ça qu'on m'aime
Si j'ai mal, 
Ma carrure deviendra un cas médical
J'ai une ossature phénoménale
Tous mes muscles sont durs
Et c'est pour ça qu'on m'aime
Au moins j'ai de l'allure
Et c'est pour ça qu'on m'aime

Car, voyez-vous, les vélos et tapis de course sont chacuns dotés d'un écran qui transmet la TV. Eh oui, mes chers amis. La muscu est en plus un truc de geek. Ca permet de s'occuper puisque maintenant, on ne va plus courir en plein air et observer les Colin Morgan lapinous* gambader gaiement dans les champs. Non, désormais on a vue sur un parking - quelle tristesse. Donc pour vous distraire, on vous propose de brancher votre Ipod et vos écouteurs, ou bien de regarder la télé. Sauf qu'à chaque fois que j'y vais, c'est l'heure des programmes comment dire...? Sans intérêt. Bientôt, je vais caler mes heures de sport sur les heures de diffusion des séries que je regarde (quoiqu'à la réflexion, comme je ne regarde aucune série à la télé... je vais avoir du mal!), ou sur celle du Petit Journal. Ca me permettra de tenir bien plus longtemps sans trop m'ennuyer!

Des tractions dans le living
Des flexions dans le dining
J'te culbute dans le salon
J'peux faire des pompes, même en chaussons
J'ai récemment appris l'alphabet
En avalant mes p'tits cachets
De vitamines A, B, C, D
J'suis cultivé pour faire l'amour

J'fais aussi body-building
Quand j'ai l'temps du home-training
Et j'apprends la méditation
Pour ne pas me poser de questions

Parce que bon, y aller deux fois par semaine, même si ça vous tonifie et tout... c'est pas ce qu'il y a de plus sociable. Eh oui, les films américains ou l'héroïne rencontre l'homme de sa vie en salle de sport, c'est de l'arnaque. En même temps, on est rarement à son meilleur effet tout plein de sueur. Et les monsieurs Gonflette qui viennent parader en soulevant trois fois mon poids à grand renfort de cris virils de singe sont plus rebutant qu'autre chose (si, si, je vous jure que ça existe!). Et c'est pas ce qu'il y a de plus intellectuel non plus. (Ben oui, vous avez déjà vu un Mr. Gonflette avec un QI de 150, vous?) Mais que voulez-vous. Déjà, ça me fait un bien fou de me rebouger à nouveau. J'avais oublié à quel point ça me motivait même pour les choses très chiantes du style aller à la fac, faire le ménage, aller me faire exploser au bowling, supporter l'ambiance familiale assez morose ces derniers temps... De plus, ce n'est point avec mes cours de cette année que je vais muscler mon cerveau, alors autant muscler mes muscles. Pas que j'aie des kilos à perdre, mais au moins quand je me prendrais pour wonder woman, j'aurai l'air crédible. Héhé. (Oui, parce que je me prends souvent pour wonder woman)

 

Bref, tout ça pour dire que là, j'ai mal! Mais au moins, j'ai la pêche (ou la banane, au choix) ! =D

 


Titre : Sport 2000 - Debout sur le zinc
Paroles de Bodybuilding de Vincent Baguian
* Désolée, je viens juste de lire un article de la Sorcière. Je ris toujours autant à chaque fois que je vais sur ce blog...

mercredi, 17 octobre 2012

It's been a long time

Huhu... 

Ca faisait... ahem, longtemps que je n'avais pas posté sur ce blog. Très longtemps, à vrai dire je n'y pensais même plus! Mais bon, les choses étant ce qu'elles sont, j'ai été prise d'une inspiration subite ce soir. Ce serait cool qu'il vive un peu, après tout c'est là que j'ai commencé à comprendre quelque chose au CSS. Bon, il faudrait que je fasse un peu de ménage, que je dépoussière. C'est qu'il n'y a que cinq catégories là-dedans, que l'adresse c'est Capricek, mais qu'il y a écrit "This his home" sur la bannière et que le titre est "It was worth a shot" (référence à Inception). Pas très logique, donc... Je vais sortir le plumeau!

Bref, que dire? Pas grand-chose, le master, c'est (légèrement) ennuyant. Tout le monde il est parti en Erasmus, et moi je suis reviendue. Mais le plus triste c'est que ça me manque! Bon, pas mes colocs, évidemment, mais parler anglais toute la journée, avoir des gens sympas en cours, des cours intéressant, des profs qui ne vous voient pas que comme une copie supplémentaire à corriger et bon dieu qu'est-ce que ça les fait suer. Et puis vivre comme une adulte aussi, faire ses courses, son repas, gérer sa vie toute seule... Bref, tout ça me manque. Même si j'habiterai pas à Aberystwyth pour l'éternité, parce que bon, faut avouer que c'est le bout du monde.

Bon, je ne sais pas quoi dire d'autre ce soir. Mais je suis de retour! (bon là je voulais mettre un gif de Frodon qui dit ça à la fin de LOTR 3 mais j'ai pas trouvé, alors...)

yiMz1.jpg

dimanche, 05 février 2012

I'm serious, Black!

pascontente.jpg

mardi, 24 janvier 2012

Ce que nous enseigne l'univers de Rowling

Je suis suicidaire, j'agis avant de réfléchir, après je m'en mords les doigts. Qui suis-je?

les-maisons-de-poudlard-250386.gif

Ah oui.

Bon, je devrais être courageuse aussi, alors. Non? Non. Parce qu'en vrai je suis à Poufsouffle, moi. Je veux ma salle commune chambre chaleureuse et confortable, ma grande télé avec des films en français, de la bonne nourriture et surtout, surtout, ma petite famille et mon vieux chat ronchon. Ils me manquent trop.

(Et si quelqu'un peut me dire pourquoi j'ai pris le super risque de louper la mention à ma licence en partant en Erasmus, ça serait cool.)

dimanche, 13 novembre 2011

Je suis très désappointée

Je ne comprends vraiment pas comment on peut vivre à ce point dans la crasse, franchement. Je suis partie 4 jours. Quand j’ai quitté la maison, il y avait de la vaisselle plein l’évier, des miettes par terre et la poubelle était pleine.

Quand je suis revenue, la vaisselle débordait de l’évier, aucun ustensile ou assiette n’était propre, le sol était collant de saleté et ils avaient simplement pressé la poubelle pour avoir encore de la place. De fait, le sac poubelle coincé au fond ne servait à rien et donc la poubelle est toute sale. En plus, ils ont eu la brillante idée de jeter un liquide visqueux qui a à moitié coulé à l’extérieur, scotchant donc la poubelle par terre.

J’ai aussi découvert, par le plus grand des hasards, que ma coloc ne lave pas les casseroles après avoir fait bouillir de l’eau pour les pâtes dedans. Franchement, rentrer de voyage et devoir laver la casserole, la cuiller, l’assiette, les couverts et le verre avant de pouvoir manger c’est pas terrible. Welcome back et bon appétit, surtout !

Ca fait trois semaines que je fais grève totale du ménage et ça n’a pas l’air de les déranger. J’aimerai bien continuer mais on approche dangereusement de ma limite du supportable. Merde à la fin, c’est la pièce où on mange ! Je sais bien qu’ils ont une notion très limitée de la cuisine, le truc le plus dur qu’ils font étant cuire un steak sous trois couches d’huile, mais quand même. On mange. Je ne sais vraiment pas comment ils peuvent passer devant les assiettes sales qui pourrissent depuis deux semaines sans froncer le nez. Je suis aussi scotchée que la poubelle, je crois.

Comment leur dire que c’est dégueulasse ? Et en anglais, en plus ?

Sinon, ce petit séjour à Londres fut great. Ca fait vraiment du bien de sortir des 3 mètres carrés qui constituent Aberystwyth. Et savoir que je rentre dans 5 semaines est aussi carrément motivant. Je vais retrouver ma petite famille, mes grands z’amis, ma graaaaande chambre, avoir une maison propre et manger correctement. Vous avez pas idée !

Dans une optique plus proche, il faut que je fasse mon TD de Legal System et mon essay de Human Right. J’aimerai bien le finir avant la fin de la semaine, histoire de pouvoir souffler un peu avant de recevoir celui de Land Law (surtout que je vois venir le sujet emmerdant à des kilomètres).

Et dans une optique plus immédiate encore, I must improve my English a little bit. Well, I must actually improve my English as much as I can. I’ve got a bad feeling that I forget my words as time goes on, even those I put on my notebook especially to remember them. I try my best, through: I speak a lot in English, watch TV without subtitles, read books in English… nothing’s any good! I can’t bring my memories back when I need them. I feel very disappointed when I’m in a group of English speakers and want to participate to the conversation. I deeply hope it will be very better in the end of the year. Preferably a long time before the end, actually.

La vie ici n’est pas palpitante, mais ça reste sympathique. Le temps n’est pas trop froid, les cours pas trop durs, le rythme pas trop stressant. Si la fac en France était comme ça, ça serait le pied. Les gens sont ouverts, si on sait chercher on arrive finalement à rencontrer du monde et à discuter sans avoir besoin d’aller boire aux socials. Ca par contre, ça me fatigue autant qu’en France. Pourquoi obligatoirement vivre la nuit avec de la musique et de l’alcool ? J’ai rien contre de temps à autre mais tout le temps ça me fatigue. Je sais que je suis une aberration estudiantine, c’est triste.

Sinon, je suis en grave manque de spooooooort ! Le judo c’est sympa mais ça défoule pas, la danse ici c’est pareil et la zumba défoule mais j’aime pas. C’est horrible, c’est affreux, je suis comme une droguée en manque. Grmbl. Je vais prendre les dix kilos réglementaires des étudiants Erasmus, perdre le peu de muscles que j’ai et quand je vais reprendre en rentrant ça va être dur et horrible et terrible. Beuah.

Sur ce, j’ai terminé de râler.

 

jeudi, 03 novembre 2011

Juste une petite étincelle

CKv6q.jpg

 

J'ai envie d'aventure.

Quelque chose d'exaltant qui me donne envie de me dépasser pour de vrai. Qui me force à bouger parce que moins on en fait, moins on a envie d'en faire et j'en fais de moins en moins depuis trois ans. Je veux juste quelque chose d'exaltant qui fasse battre mon petit coeur un peu trop froid, un peu trop méfiant. J'ai envie d'un défi, d'un vrai, sur truc auquel je m'accroche. Tout est si facile que c'en est ennuyant. J'ai envie d'une bonne raison de faire des rêves, des efforts, des projets.

For the heart I'll never had 
For the child forever gone 
The music flows because it's long 
For the heart I once had


Déjà, je suis en manque total et définitif de danse. De vraie danse. De cours techniques, de spectacle, de préparation. Je veux refaire trois heure d'affilée comme avant. C'est pas possible d'être aussi accro. C'est terrible, c'est affreux.
Je crois qu'en rentrant j'essaierai quelque chose de nouveau... Amnesty International me tente depuis un moment. Trouver un job à l'étranger (parce que j'ai de sérieux doutes sur mon niveau d'anglais à la fin de l'année). Ou passer mon PSC 2 pour faire des postes de secourisme. J'ai besoin de bouger.

Would you do it with me?
Heal the scars and change the stars
Would you do it for me?

To loose the heaven within 


Crédits: Image / The heart I once had, Ever Deam - Nightwish

dimanche, 23 octobre 2011

323 mots en 10 minutes, que de progrès

article.jpgI'm in Aber for a month by now. A month to the day - well, a month and a day to be honest. I planned to write a big article en anglais dans le texte but, as I tell three time a day how I am and how life goes on, I would feel like repeating myself. I would beothers me. So, just let me have a little speech about I-don't-yet-know-what.

This week-end was very very (very) quiet. I spoke with Sylvain who told me all the secrets of his long life and then with my family. I've converted Emma to Skype, huhu, and watched the new and very bad episod of Merlin - but as Merlin is cute, I shut up. Actually, the matter is I haven't seen any nice boy but Merlin since I'm in Aberystwyth... Gasp.

Today, I finished my Criminal Law first seminar and began the one of Legal System, which is two weeks far, but did not touch my Human Right's one, which is on Thuesday. Do not search for any logical behaviour. I'm going to write Memories or at least, try to write. Then I will go to the cinema and watch Green Lantern and Pirates of the Carribean (the fourth one... don't care, it's free).

I am going to meet some english people this week, hope this will be nice.

Oh! And France lost the rugby final word cup. I watched the match (a part of it because I was still sleeping at 9 am, such a shame to play at such an hour...), it was pretty good. I knew France need to fight against the All Blacks to show the good team they are. Morgan Parra was harmed, poor boy. How surprised I was to learn he's only 22. He looks older. And how surprised I was too to learn Jim Parsons (the actor portraying Sheldon in the Big Bang Theory) is 38 oO.

Oh (bis)! Please, people, be nice and stop telling me I'm welsh or bretonne. I don't speak any of those langages (and there are actually only few britain people speaking breton, so...). I'm french, definately french, whatever my name comes from Wales and King Arthur' legends (Meeeerlin *sort*) or anything like that. I didn't know my name sounds welsh before coming, very glad to learn that, but it does change nothing at all ;)

Eight weeks left before I come back to you :)

dimanche, 02 octobre 2011

Première semaine

Bien, cela fait maintenant dix jours que je suis là... Qu'ai-je fait?


aberystwyth-wal170.jpgOn a d'abord découvert Aberystwyth. Ce qui est agréable dans cette ville, c'est qu'on n'a pas besoin de voiture. Elle est tellement petite qu'on la traverse en trente minutes à pied. Et ça, franchement, c'est bien. C'est super pratique de pouvoir aller partout sans se poser de questions (ou presque). De se lever à 9h30 quand on a cours à 10h *sort MrGreen*. En revanche, ce qui n'est pas agréable dans cette ville, c'est qu'elle est entre des collines. Du coup, descendre en ville, c'est facile. Remonter à la maison, ça l'est nettement moins... La plupart du temps, je descends donc à pied et remonte en bus. Original.

Aberystwyth_identifier.gif

Ensuite, on a découvert la fac, qui a un super dicton gallois qui en français donne quelque chose comme "un mot sans connaissance n'est pas un mot". Méditez là-dessus... C'est assez gigantesque, un peu comme une ville miniature. On peut quasiment tout faire là-bas, de l'étude aux soirées en passant par le sport et les courses. Un bon point, donc. L'organisation est aussi meilleure qu'en France (heureusement), mais Lyon 2 m'a encore joué des tours puisqu'ils m'ont dit de prendre des cours sans savoir si c'était possible, si je ne pouvais les utiliser qu'un semestre etc. Je me retrouve donc à devoir ré-envoyer les papiers Erasmus et compagnie... Même à distance, les facs françaises sont nuisibles. On a commencé les cours. Globalement je comprends. Reste à voir si le détail ne va pas demander trop de travail...

On a aussi découvert les sorties. La soirée à la fac était un peu ennuyeuse, mais celle dans les bars et en bord de mer autour d'un feu de camp était sympa. On est monté à la Constitution Hill, qui est raide mais pas bien haute. On a profité de la chaleur galloise (mais qui a dit qu'il faisait froid dans ce pays? Total, je n'ai rien à me mettre!)

J'ai aussi découvert mes colocs. Au début, j'ai été un peu désappointée parce qu'ils regardent la TV toute la journée, font du bruit la nuit et ne parlent pas beaucoup... mais finalement ils sont sympa, donc tout va bien.

Et enfin, j'ai découvert... Merlin! A défaut de beaux garçons dans les environs (je sais, c'est triste...), je me contente de me marrer (si, si, je ne bave pas, MOI) devant Arthur, de trouver Morgana trop méchante et d'attendre que ça passe à la BBC le samedi soir pour pouvoir faire style je regarde la TV en anglais. Héhé.

Donkey-Arthur-merlin-on-bbc-15908801-414-234.jpg

Quant à vous, si vous voulez m'envoyer une petite carte pour décorer ma chambre, ça serait coule!

 

samedi, 24 septembre 2011

Journal de bord

Amis du soir, bonsoir!

C'est Caprice, en direct depuis le pays de Galles, qui vous parle. Actuellement, je suis affalée dans mon duvet (les draps ne sont pas encore arrivés) et je m'ennuie en attendant que le premier épisode de Merlin charge. J'ai donc décidé de revenir sur mon bon vieux blog pour cette année à l'étranger. Ce sera un journal de bord qui me permettra de garder contact avec vous et de me sentir trop seul au pays des moutons. Et puis ça me fera une base pour mon rapport de mobilité que je devrais rédiger à mon retour.

Première chose importante, les dates. Je suis arrivée le jeudi 22 septembre. Les vacances sont le samedi 17 décembre. J'atterris en France le dimanche 18. Je ne sais pas exactement quand je repars, mais ce sera en janvier. Ensuite, j'ai des vacances du 31 mars au 22 avril (je reprends pile pour les présidentielles, yahou!), et je suis priée de rentrer manu militari le 2 juin après mon dernier partiel car la fac ne paie pas un jour de plus là-bas. Charmant, je vous l'accorde.

Avant de commencer à vous narrer mon épopée, je vous conseille de refaire un petit tour sur ma présentation, histoire de vous rafraîchir la mémoire. N'hésitez pas non plus à laisser vos grains de sel dans la colonne de gauche, histoire de me faire rire un peu! D'ailleurs, il faut que je l'actualise, cette colonne de gauche. Je le ferai après cet article, si Merlin n'est toujours pas chargé. C'est dingue ce que l'internet anglais rame.

Bon, passons maintenant aux choses intéressantes et reprenons depuis l'origine: en novembre 2010 (mon dieu, que c'est loin), j'ai eu l'idée étrange, déplacée, tordue, bizarre, de demander à partir en Erasmus. J'avoue, je n'y ai même pas réfléchis. J'ai fait les papiers, certaine de ne pas être prise. J'ai fait la demande sans même me demander si j'en avais envie, parce que comme pour mon Bac S, j'ai toujours su que ce serait une étape obligée. Dans mes trois choix: Londres, Aberystwyth, Southampton. Je prépare mon joli petit dossier, je l'expédie et j'attends que le temps passe.

Début janvier, le secrétariat Erasmus me prévient que les oraux de sélection auront lieu l'avant dernière semaine de janvier. Première réaction: quoi, mais depuis quand y a-t-il des oraux de sélection?! Puis, je me résigne, persuadée que si je les passe, je peux dire adieu à mon année d'échange. Mais le destin en a décidé autrement.

J'attends patiemment le mail du secrétariat qui n'arrive pas. Bon, je ne vais pas insister pour la torture. Je pars donc en stage de ski, la dernière semaine de janvier. Encore une idée très bizarre puisque j'y retrouve Loli, Florence, et y rencontre entre autre Martin et Héléna. Oui, vraiment bizarre. D'autant plus qu'il fait moins quinze en station et que j'oublie allègrement internet. Mais! L'invention divine se rappelle à moi par le plus grand des hasards et j'atteris sur ma boîte mail. Et là! Enfer et damnation, cette satanée fac a décalé les oraux d'une semaine et je suis censée être le surlendemain à Lyon pour parler anglais. Gloups.

Je téléphone immédiatement au secrétariat pour leur dire ce que j'en pense. Qu'ils pourraient donner la bonne semaine dès le départ et au moins envoyer les mails un peu en avance. Réponse? "Je me doute qu'il est bien plus plaisant d'être sur les pistes de ski que de passer un oral d'anglais, mais d'autres étudiants se sont, eux, déplacés pour passer cette épreuve et tous ne seront pas pour autant assurés de partir. Comprenez donc que votre candidature ne peux être retenue." Non mais que je lui en fiche, moi, de la plaisance! C'est (encore une fois), la fac qui n'est pas fichue de faire son boulot et c'est moi qui en pâtit? Hors de question! Je m'empresse donc d'embêter tout le personnel concerné par téléphone et mail. Mon prof de ski témoigne de ma bonne foi en envoyant un certificat de présence. Après plus de quinze jours, je finis par avoir gain de cause. On prendra ma note d'anglais du semestre 3 à la place de celle de l'oral. C'est un bol pas possible étant donné ma nullité à l'oral à cette époque! 

 

Plus rien ne se passe jusqu'à ce beau jour de mars où je reçois un mail du secrétariat m'annonçant que j'étais officiellement sélectionnée pour partir à Aberystwyth. C'est à ce moment que j'ai commencé à me demander s'il ne me manquait pas un boulon. Que j'ai réalisé ce que j'avais fait en remplissant ces papiers. Que j'allais vraiment partir. C'est à ce moment que j'ai commencé à avoir vraiment peur, à me dire que j'en étais incapable, que ce n'était tout simplement pas possible, qu'il fallait que je refuse. Et pourtant, j'ai accepté. On se demande pourquoi? Je ne sais même pas. Parce qu'il fallait finir ce que j'avais commencé, parce qu'il fallait aussi que je me force à partir pour voir. Juste voir ce que ça allait donner. Après tout, si à la veille du départ j'étais malade de peur, je pouvais toujours renoncer.

Bref, j'ai accepté. On pourrait croire qu'à partir de ce moment, tout irait mieux dans le meilleur des mondes, le plus dur était fait. Eh bien non, mesdames et messieurs, absolument pas! Au contraire, tout ce parcours semé d'embuches n'était que l'apéritif!

Je commence à regarder où est Aberys... quelque chose (oui, j'ai mis un moment avant de trouver comment on était censé prononcer ça) et je m'aperçois que c'est une toute petite ville totalement paumée au milieu des moutons. Panique à bord! A l'époque, je me disais que c'était la fin du monde, mais maintenant que j'y suis, j'ai réalisé que tout le Royaume-Uni est paumé au milieu des moutons, donc ça va mieux.

Bref, dans son gentil mail de sélection, Lyon 2 me dit d'attendre des nouvelles d'Aberystwyth (que j'abrégerai Aber dans la suite pour aller plus vite) qui devraient arriver d'ici mi-avril. Mi avril arrive, mais les nouvelles se sont attendre. Mai pointe le bout de son nez sans que je sois plus avancée. Lyon 2 nous dit que tout est normal, ils ont du retard administratif, il en va de même pour tous les étudiants Erasmus qui partent là-bas. Attendez une semaine encore, nous dit-on. Une fois. Puis deux. Pauvre étudiante naïve, je me dis qu'ils sont bien informés et contacte Aber pour avoir des informations à propos des cours. Réponse violente: "Ah, mais ma petite, si vous n'avez pas de nouvelles de nous, c'est que vous ne venez pas! On vient de décider de couper la moitié de nos échanges Erasmus!" Eh oui, visiblement la fac anglaise est aussi efficace que la fac française!

Apprenant ça, j'avertis mes trois camarades qui partent aussi et nous marchons contre le bureau Erasmus pour leur dire ce que nous en pensons. Et là, nous apprenons qu'ils savaient! Qu'ils connaissaient le problème mais qu'ils n'ont pas jugé utile de nous en parler! "On est en négociations", nous disent-ils. "Ne vous inquiétez pas, ils sont obligés de vous prendre car ils nous ont avertis trop tard qu'ils arrêtaient les échanges". Vu qu'ils nous disent toujours de ne pas nous inquiétez, vous vous doutez bien qu'on ne l'a pas fait! Nous insistons lourdement sur notre mécontentement; ah, tiens, le bureau Erasmus se souvient soudainement que si Aber refuse vraiment, ils se sont arrangés avec une fac Irlandaise pour qu'on y aille (là, j'ai prié pour qu'on soit refusées; raté). Nous écrivons une lettre au président; ah, tiens, Aber nous accepte le lendemain, quelle surprise! Tant pis pour l'Irlande. Dommage...

Nous envoyons donc nos papiers en catastrophe, deux jours avant la date limite. 45 euros les deux bouts de papier, merci Lyon 2, j'aurai du demander le remboursement... Mais, maintenant que nous sommes sûres de partir, vient LE grand moment, le truc atrocement stressant... le moment de chercher un logement! Après l'apéritif, nous avons eu l'entrée, voyons maintenant le plat principal!

 

Nous sommes début juillet. Je commence à fouiller sur les sites d'annonce, avec réticence, absolument pas confiante en mes capacités sur le sujet et assez désapointée parce que mes parents ne semblent pas vouloir m'aider. Oui, Papa, Maman, j'ai bien compris que je suis censée me débrouiller toute seule, j'en ai même envie, mais un petit conseil pour démarrer, ça ne serait pas de refus! Je n'avais jamais cherché un logement en France, alors faire ça à distance et en anglais... très drôle. Je m'aperçois vite que tous les sites sont payants et ne parlons pas de la rareté des annonces. Premier stress. Après le "comment ça marche?" nous avons le "mais c'est quoi ce vide intersidéral?" Ma mère finit par me conseiller de contacter les autres Erasmus dont j'ai eu le mail. Ce que je fais, disant que je suis à la recherche de colocataires pour trouver une maison car à plusieurs ça semble plus simple. La plupart me répondent "je suis intéressée, as-tu une maison?" (à croire qu'ils ne savent pas lire) et quand je leur réponds non, ils disparaissent. Ne reste que Guirec, un étudiant français, et un polonais.

Guirec est allé à Aber au début de l'été. On lui a dit qu'il ne servait à rien de chercher avant mi-août. On attend donc mi-aout, puisque c'est aussi à cette période que la fac doit décider ou non de nous donner un logement étudiant. Mais mi-aout, ahah, la bonne blague! La fac repousse les réponses au 12 septembre, soit dix jours avant le départ. Mais oui, bien sûr... Et moi, je commence à bosser au centre aéré toute la journée et suis donc incapable de chercher quoi que ce soit. Heureusement, SuperMaman vient finalement à la rescousse et cherche pour moi. Je profite aussi de l'aide de SuperCéline qui m'aide à téléphoner pendant notre "pause" (notez les guillemets) aux différents propriétaires des annonces que je trouve. Comble de malheur, tout est déjà prix. Rien de disponible. Stress maximal.

Et puis, notez bien l'ironie, ma mère me fait finalement remarquer que la fac a une page facebook pour le logement, que ça serait peut-être intéressant que j'aille voir. Persuadée que ça ne sert à rien, j'y vais et... Oh surprise! La fac fait passer TOUTES les annonces par la page Facebook. Donc, le prochain qui me dit que Facebook n'est pas incontournable passera donc par la fenêtre (et croyez moi, ici, il y a du dénivelé).

Finalement, coup de chance, un propriétaire nous redirige vers sa soeur qui a une maison à louer à Goginan, à dix kilomètres de la fac. 5 bus par jours... Je fronce le nez mais étant donné que je ne trouve rien, que la maison est neuve, tout fourni et la propriétaire très gentille, nous n'hésitons pas et sautons sur l'occasion. Guirec et Olivia, une autre françaises, viennent aussi. Bon, à trois, on arrivera bien à se débrouiller! Maintenant, je peux souffler, tout va bien. Nous sommes à trois semaines du départ.

Je croyais être totalement paniquée par le départ, mais en fait non. Je suis fébrile, un peu impatiente. J'ai un peu peur bien sûr, mais je n'ai qu'une envie, c'est partir enfin car j'attends depuis trop longtemps. Je n'ai jamais sérieusement envisagé de ne pas partir. J'y ai vaguement pensé, mais je ne l'ai jamais envisagé. J'avais pris ma décision depuis le début, quand bien même elle était effrayante.

 

Mais les ennuis n'étaient pas terminés! A J-5, ce cher Guirec m'annonce qu'il a une chambre étudiante donc qu'il ne prend pas la coloc. Ca-ta-strophe. Je me doute qu'Olivia n'a pas l'intention de rester et je sais que la propriétaire a du mal à trouver du locataire car la maison est bien trop excentrée. Résultat: je dois partir, et vite. Je ne peux pas rester toute seule, si isolée.  Panique à bord, j'ai eu sans doute la pire journée de ma vie (et franchement, je n'exagère pas), et il faut se remettre à chercher. J'appelle Céline en catastrophe, qui vient immédiatement m'aider, je ne la remercierai jamais assez. On appelle énormément de propriétaires. Que des réponses négatives, ou presque. L'un deux nous dit de lui envoyer un mail. Je le fais sans trop y croire. Je vais quand même à la fête d'Emma pour me changer les idées. En arrivant, je jette un coup d'oeil à mes mails. Miracle, le propriétaire me propose une chambre! J'accepte immédiatement, mais je ne suis pas tranquille. La maison est en plein centre ville, mais les photos ne sont pas terribles, elle ne doit pas être en très bon état. Je continue de chercher. Je ne trouve rien. Je stresse.

Avec le recul, ce stress est totalement exagéré, car j'avais quand même un endroit où aller le premier soir. Mais la maison avait l'air vraiment mauvaise, et je ne pensais pas être capable d'en trouver une sur place. J'essaie de me rassurer en me disant que ce n'est rien, qu'elle doit être acceptable, que je peux y rester. Même avec cette angoisse, je n'ai pas eu peur de partir. J'en avais envie, de faire enfin quelque chose par moi-même. Quelque part, c'était mettre la barre plus haut. Même avec cette histoire de maison, j'ai envie de relever ce formidable défi qu'est une année en Erasmus. De prouver, de me prouver, que je suis capable de partir un an toute seule, d'apprendre, de m'adapter. De m'ouvrir, de découvrir pleins de choses nouvelles, de mûrir par choix. De changer. Car c'est bien pour ça que je pars. Pour changer d'air, parce que rien ne me retiens vraiment à Lyon pour l'instant et que ça ne durera peut-être pas. Pour saisir l'occasion d'être adulte, dans un sens. Parce que c'est une chance effarante, un peu effrayante, mais que c'est justement ça qui vaut le coup. En fait, en Erasmus, on ne part pas pour apprendre. J'en ai parlé avec les autres français, on est assez d'accord là-dessus. On part pour l'aventure, pour tout croquer à pleine dent, même si c'est difficile.

 

Arrive le jour du départ. Le voyage ne pouvait pas mieux se passer (bon, les transports londoniens sont totalement hors de prix et on s'est débrouillé pour rater une gare mais ça n'a eu aucune conséquence). J'arrive dans la maison "de secours". GLOUPS. Vraiment pas top. Du plâtre qui tombe des murs, du papier peint qui se décolle, une gazinière qui sert à rien en plein milieu de la cuisine... Non, franchement, je ne peux pas rester, pas vu le prix. Je passe mon vendredi devant mon écran à la recherche de logement. Ne trouve rien. Tard dans la soirée, j'arrive à négocier avec le propriétaire de ne lui donner le loyer que pour une semaine. Encore plus tard, je trouve trois maisons à visiter le lendemain. Je déstresse (un peu). Passe la nuit seule dans cette grande maison vide. Ne m'en aperçois même pas, au moins, elle est bien chauffée!

Le lendemain après-midi, je visite donc la première maison. Là, c'est le coup de foudre. A dix minutes de la fac, le supermarché à côté, hyper propre, jolie même, avec un jardin, machine à laver et internet et trois colocs, pile le bon nombre. Je ne cherche même pas à visiter les autres, celle-ci vaut totalement et définitivement le détour. Le propriétaire, très sympathique, m'aide à déménager. Il m'aura fallu trente minutes seulement pour déménager. Tout s'est fait très vite.

OUF. Maintenant, je suis installée. Bon, la chambre est minuscule mais pas grave. C'est propre et fonctionnel et le reste de la maison compense. Plus qu'à personnaliser tout ça. En fait, mon adresse c'est "Miss Caprice, dans la plus petite chambre du 4 Privet Drive, Aberystwyth". Avant ça, j'ai rencontré quelques polonais très sympathiques (dans la maison d'avant, ils en partaient) qui m'ont invitée à une soirée hier. Bon, en fait, on l'a loupée, la soirée, mais on a bien discuté! Mon premier coloc est arrivé. Il parle tellement vite que je ne comprends rien, mais il nous a fait à manger. L'est sympa. Se retrouver avec la monnaie anglaise, c'est dur. Ils peuvent pas avoir l'euro, comme tout le monde? Et conduire à l'endroit? Le changement de température aussi est dur. Beuah. La ville est sympathique également, même si je n'irai pas souvent, je pense, vu que tout est au supermarché ou à la fac. J'ai fait quelques courses, que je dois terminer (niveau nourriture, les anglais... ahem). Je dois commander mes draps. Et demain commence la fac. Non, Aberystwyth, malgré toutes tes entourloupes, tu n'auras pas raison de moi!

Bref, je crois avoir tout dit. Merlin a fini de chercher et il m'attend!